Ce livre a été pour moi une révélation. Rien d’exceptionnel me direz-vous ; nous sommes des millions à le considérer comme un ouvrage de référence pour s’ouvrir à la pleine conscience. Plus qu’un effet de mode, n’est-ce-pas là le signe d’un besoin universel de créer un changement positif dans notre quotidien ?

Eckhart Tolle nous dévoile l’auteur de tous nos maux, la source de nos souffrances psychiques. Cette petite musique négative qui trotte insidieusement dans notre tête ; c’est notre mental. Ce refrain malsain qui tourne en boucle et s’empare de nos petits tracas tel un miroir grossissant ; c’est encore lui, notre mental. Ce bruit parasite qui hante nos jours et nos nuits et nous empêche d’accéder au royaume de notre calme intérieur ; ce sont les balivernes du mental. Tous nos problèmes sont des illusions du mental.

« La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie ».

Alors, comment se libérer de notre mental ?

Nos pensées compulsives agissent comme un épais brouillard qui nous empêche de vivre le présent. Elles nous retiennent dans le passé ou nous pressent vers le futur, ainsi pris au piège entre regrets et appréhension.

Pour se libérer du mental, il faut donc s’extraire du temps. Se réapproprier sa conscience, détourner son attention de la pensée pour la diriger vers le corps physique et énergétique. Pour expérimenter ce nouvel état de conscience, Eckhart Tolle nous invite à être présent en tant qu’observateur de notre mental, de nos pensées, de nos émotions. Devenir le témoin de ces pensées et de ces émotions permet de les reconnaître pour mieux les accepter et ainsi briser le mécanisme de résistance qui nous fait souffrir.

« Lâcher-prise est la chose la plus importante que vous puissiez faire pour amener un changement positif. »

Le lâcher-prise que préconise l’auteur cache une grande force intérieure. Il ne signifie pas endurer une situation passivement. Il permet d’accepter cette situation, en désamorçant la négativité qu’elle porte, avant de passer à l’action en toute sérénité.

Faire l’expérience du corps subtil

Lorsque vous être parvenu à faire taire votre mental, vous pouvez prendre conscience de votre corps et vous ancrer dans le présent.

« Habiter votre corps, c’est sentir le corps de l’intérieur, sentir la vie en vous… »

En maintenant son attention à l’intérieur de son corps, en le sentant vivant, en l’habitant totalement, il est possible de ressentir le champ énergétique qui vitalise chaque organe et chaque cellule. C’est le corps subtil. La clé est d’être en contact permanent avec son corps subtil pour tenir à distance le bruit du mental et éprouver une sensation profonde de paix.

Mettre en pratique le pouvoir du moment présent

Pour aller plus loin et vivre pleinement l’expérience du moment présent, Eckhart Tolle propose un livre d’exercices pratiques et de lectures méditatives : Mettre en pratique le pouvoir du moment présent. Une bonne introduction au Pouvoir du moment présent pour ceux qui ne l’ont pas encore lu.

Arrêtez de vous torturer à longueur de journée, à vouloir toujours « mieux faire », parce que vous êtes persuadés que les autres, eux, savent « bien faire ». Vous vous agitez et vous oubliez l’essentiel. Arrêtez, c’est le seul moyen d’agir et d’oser. Autorisez-vous à être tout simplement.

Attention, en vous invitant à vous « foutre la paix », Fabrice Midal, philosophe et fondateur de l’Ecole Occidentale de la méditation, ne vous propose pas un bonheur sucré et confortable mais « une véritable aventure, avec son côté héroïque, ses épisodes inattendus, les peurs qu’elle réveille parfois, le sentiment de liberté qu’elle nous procure et les victoires qu’elle nous fait vivre. »

Fabrice Midal vous propose de prendre confiance en la vie et de vous autoriser à vous émerveiller.

Dans cet ouvrage, il est beaucoup question de méditation mais sans contraintes, de façon subtile. Pas comme une technique, mais comme un art de vivre.

« Méditer, c’est rester un débutant. Ouvert et curieux. On ne fait rien et pourtant, il se passe plein de choses. »

Il est aussi question d’enthousiasme, celui qui « par l’ardeur qu’il contient, guérit et change le monde », de paix et du désir qui nous fait nous dépasser.

Il est question du temps, de l’importance de l’attente active et de rester attentif, ouvert et présent à ce qui se passe.

Se « foutre la paix », c’est aussi accepter ses imperfections : « faites de votre mieux, à partir de ce que vous êtes, à partir de la réalité que vous avez en face de vous ». Accepter l’incertitude et laisser place à l’intuition. En ne cherchant pas à tout comprendre, une force s’ouvre en nous : la créativité. C’est aussi refuser la dictature de l’efficacité en toute circonstance.

Et surtout, cessez de vous comparer, soyez vous-mêmes. Sentez-vous libres de vous aimer et d’être vulnérable.

« Regardez et vivez vos émotions avec douceur et humour. »

Devenez votre meilleur ami ! Apprenez la bienveillance, envers vous et vos proches.

Une belle entrée en matière à l’art de la « pleine présence », comme aime à l’appeler Fabrice Midal. Et qui pourra être approfondie avec la lecture du Pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle.

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